Tuesday, July 23, 2013

Bavardages médiévaux – Tout le monde en parle ?

L’histoire du bavardage
Tous ceux qui s’intéressent à la culture de la fin de la période médiéval savent probablement que le bavardage, à savoir le même genre de paroles creuses que nous connaissons aujourd’hui, était une force à ne pas sous-estimer. Il pouvait avoir une influence non seulement sur les rapports sociaux mais aussi sur les pratiques et événements religieux et politiques. Il était potentiellement doté d’une puissance productive ou destructive.

Comme il faut s’y attendre, seules les femmes étaient considérées comme bavardes étant donné qu’elles appartenaient à la classe non dominante. Lorsqu’elles se livraient à une conversation critique, au cours d’une époque de bouleversements économiques et sociaux, la capacité des bavardages féminins à nuire à l’autorité patriarcale signifiait qu’ils devaient être étroitement contrôlés. Les opinions personnelles, la critique constructive ou même toute réflexion quelle qu’elle soit à l’égard de la manière dont la communauté était « dirigée » étaient perçues par les autorités masculines comme insolentes et perturbatrices. Les « bavardages » étaient donc considérés comme un crime et à ce titre, devaient être punis.

Tutivillus, the devil of hell,
He writeth har names, sothe to tell,
Ad missam garulantes.
Better wer be at home for ay
Than her to serve the devil to pay,
Sic vana famulantes.
Thes women that sitteth the church about,
Thay beth all of the devilis rowte,
Divina impedientes.1

Le démon Tutivillus apparaît régulièrement dans l’art et la littérature du Moyen-Âge. Il recueillerait les paroles « lâchées » par des femmes soucieuses, distraites par des tâches profanes.

Un masque funeste appelé le « bride-bavarde » était utilisé pour punir les femmes reconnues coupables d’un crime de « bavardages oiseux » par le juge. Il était surmonté d’une cloche pour attirer l’attention et provoquer honte et humiliation pour la personne qui devait le porter… La bride empêchait d’ailleurs toute parole. Apparu en Grande-Bretagne dans les années 1500, ce châtiment fut appliqué pendant 300 ans avant d’être aboli.
(Photo: Courtesy Science Museum of London)

Célébrations de Lugnasad

Le cercle de la vie et une récolte abondante..
L’époque des Lammas ou Lugnasad approche une fois de plus à grands pas. Ce sabbat immuable est célébré de multiples façons dans le monde entier. C’est à la fois un moment de réjouissances et de réflexion. Chez Your Dressmaker, nous sommes en mesure d’apporter une touche d’originalité à cette occasion.

« Hey John Barleycorn, Ho, John Barleycorn, old and young thy praise have sung, John Barleycorn ». Voici les paroles de l’une des chansons populaires traditionnelles les plus connues d’Angleterre. Au moment des moissons, on célèbre le festival celte des Lammas. À l’époque de l’Irlande médiévale, il était connu sous le nom de Lugnasad en hommage au Dieu irlandais Lug. En gaélique irlandais, Lúnasa est le nom du mois d’août.

Il s’agit de la première des trois fêtes païennes des moissons et célèbre les récoltes précoces. Lammas signifie « miche de pain » et traditionnellement à cette époque les gens mangeaient du pain et buvaient de la bière pour fêter les moissons et rendre grâce au passage vers le cycle d’automne, au moment où toute chose doit mourir pour pouvoir renaître l’année suivante. La « mariées des moissons » était dans toute l’Europe la dernière gerbe de blé récoltée. Danses et processions lui rendaient hommage tandis que les Celtes organisaient des assemblées tribales.

Selon les croyances wiccanes, c’est un moment de l’année où de nombreuses figures héroïques et divines trouvent la mort. La Déesse-mère tue le Dieu du maïs. Lug est assassiné par l’amant de son épouse, symbole de sa trahison. Les tribus amérindiennes accueillent également leur Déesse du maïs.

Cette fête est célébrée à date fixe, contrairement aux célébrations du solstice et de l’équinoxe. Dans l’hémisphère Nord, elle se tient le 1er août, tandis qu’elle a lieu le 1er février dans l’hémisphère Sud. Païens et adeptes d’autres religions de la Terre célèbrent l’occasion de différentes façons. Selon la tradition, les célébrations étaient organisées au sommet des collines. Elles comprenaient presque toujours un festin, des feux de joie et une cérémonie aux sources ou puits sacrés. Leur point commun était, et demeure, l’hommage au cercle de la vie et à la générosité abondante de la Terre.

Les rituels païens contemporains s’articulent autour de la mort du Dieu du maïs, assassiné par la Déesse. Ces festivités en petit nombre sont souvent simples ; un groupe de personnes aux intérêts communs se réunit autour d’un pique-nique, rompt le pain et boit de la bière, crée parfois des bouquets de moisson et font une prière pour favoriser une bonne récolte.

Les réunions plus importantes peuvent prendre la forme d’une fête sur invitation ou d’un événement de plein air avec musique et festin. Jeux et bonne humeur sont au programme. Les festivaliers s’essaient au tir à l’arc, au bras de fer, au lancer de fer à cheval et à de nombreux autres jeux traditionnels. Messieurs, si vous avez la chance d’être invité à l’un de ces événements, pensez à porter une tenue adaptée en optant pour une tenue d’époque à la qualité irréprochable. Vous attirerez les regards envieux de tous en escortant votre dame, vêtue de la sorte.

Les moissons sont une période de réjouissances où nous rendons grâce à la nature pour sa générosité. C’est également un moment de réflexion sur le cycle de la vie. Parmi tous les sabbats, c’est peut-être celui apporte le plus de réconfort et certainement de matière à réflexion. Pour tous les adeptes des religions de la Terre, il s’agit d’une période de l’année importante. À travers le monde, des Païens et Wiccan en Europe aux tribus autochtones d’Amérique en passant par les Animistes de la culture asiatique, les gens rendront grâce à la Terre-Mère pour une autre année accomplie.

Tuesday, July 16, 2013

Lughnasadh Celebrations

The circle of life and a bounteous harvest.
Lammas or Lughnasadh is once again, almost upon us. This immovable Sabbat, is celebrated in one form or another throughout the world. It is a time that brings great celebration and always pause for thought. Here at Your Dressmaker we have the ability to make the occasion that little bit special.

“Hey John Barleycorn, Ho, John Barleycorn, old and young thy praise have sung, John Barleycorn”. So go the words to one of the most well known, traditional folk songs in England. At harvest time, the Celtic festival of Lammas is celebrated. In Medieval Ireland it was known by the name Lughnasadh, in deference to the Irish God, Lugh. In Irish Gaelic, the month of August is Lúnasa.

This is the first of three Pagan harvest festivals and celebrates the early harvest. Lammas itself means ‘loaf bread’ and traditionally at this time, people would eat bread and drink beer to celebrate the harvest and offer thanks as the circle turns to autumn, when all things must die in order to be reborn, the following year. The “Harvest Bride” was, throughout Europe, the last sheaf harvested. Dances and processions would honour her, as the Celts held tribal gatherings.

This is a time of year in Wiccan belief, when stories tell of many heroic and godlike figures meeting their deaths. The Mother Goddess slays the corn God. Lugh is slain by his wife’s lover, having been betrayed. Native American tribes welcome their corn Goddess also.

The festival has a fixed date, unlike the solstice and equinox celebrations. In the Northern Hemisphere it is August 1st in the Southern, February 1st. Pagans and followers of other earth religions enjoy this time of year in different ways. Traditionally the celebrations were held on hilltops. They would almost, always include feasting, the lighting of bonfires and visiting Holy springs or wells. In all celebrations the focus was and still is on the circle of life and the earth’s bounteous gifts.

Contemporary Pagan rituals are centred around the death of the Corn God, slain as stated previously by the Goddess. Often these festivities are small simple affairs, where a group of like minded people simply attend a picnic, break bread and drink ale, possibly fashion corn dollies and make prayer to encourage a good harvest.

Larger gatherings can be in the form of a booked party or an outdoor event including feasting and music. Games will be played and merry will be made. Festival goers take part in archery, arm wrestling, horseshoe pitching and many more traditional games. Gentlemen, if you are lucky enough to get an invite to one of these events, why not dress accordingly in something both of the period and of superb quality. You will be the envy of all as you escort your lady, also correctly attired.

Harvest is a time of great happiness as we offer thanks for nature’s bounty. It is also a time for reflection as the cycle of life is completed. Of all the Sabbats it is perhaps the one, that provides the most solace and indeed the most to think about. For all adherents to the earth religions this is an important time of year. Throughout the world, from Pagans and Wiccan in Europe, to Native tribes people in America and the Animists of Asian culture, people will be offering thanks to the earth mother for another year fulfilled.

Medieval Gossip

Transformative Talk: The Tale of the Gossip
Anyone interested in late medieval culture may know that gossip, the same type of idle talk we know today, was a force to be reckoned with. It could influence not only social interactions but religious and political practices and events. It had the potential to be both a productive and a destructive force.

Not surprisingly, only women were seen to be gossips since they were part of the non-dominant class. When engaging in current critical conversation, and during a time of economic and social dislocation, the power of the female gossip to subvert patriarchal authority meant that it had to be tightly controlled. Independent opinion, constructive criticism, or even concern of any kind for the way the community was being “run” was perceived by male authorities as insubordinate and disruptive. Ultimately, “gossip” was punishable as a crime.

The devil Tutivillus can be regularly found in medieval art and literature. He’s associated with collecting the “dropped” words of preoccupied women distracted by secular matters. A device called the “scold’s bridle” was a gruesome mask used as punishment for women convicted by the magistrate of the crime of “idle talk”. It had a bell on top to draw attention and contribute to the shame and humiliation of the wearer and it would have been impossible to speak when wearing the bridle.Begun in Britain in the 1500s, this form of punishment lasted 300 years before it was abolished. (Photo: Courtesy Science Museum of London)

Tutivillus, the devil of hell,
He writeth har names, sothe to tell,
Ad missam garulantes.
Better wer be at home for ay
Than her to serve the devil to pay,
Sic vana famulantes.
Thes women that sitteth the church about,
Thay beth all of the devilis rowte,
Divina impedientes.1

The devil Tutivillus can be regularly found in medieval art and literature. He’s associated with collecting the “dropped” words of preoccupied women distracted by secular matters.

A device called the “scold’s bridle” was a gruesome mask used as punishment for women convicted by the magistrate of the crime of “idle talk”. It had a bell on top to draw attention and contribute to the shame and humiliation of the wearer and it would have been impossible to speak when wearing the bridle.Begun in Britain in the 1500s, this form of punishment lasted 300 years before it was abolished.
(Photo: Courtesy Science Museum of London)